Le changement climatique augmente les risques par l'intensification des phénomènes météorologiques extrêmes (vagues de chaleur, tempêtes, sécheresses) et la dégradation de l'environnement (perte de biodiversité, désertification). La vulnérabilité dépend de l'exposition aux risques, de la sensibilité des systèmes (agriculture, santé) et de la capacité d'adaptation des populations et des écosystèmes, qui est souvent plus faible dans les régions pauvres ou mal gouvernées.
Les effets du changement climatique sur le système alimentaire sont déjà visibles. Le Climat a ralenti la hausse des rendements agricoles, baissé celui de la pêche de certains poissons sauvages, et augmenté la prolifération de champignons et d’algues toxiques.
Le changement climatique a contribué à la malnutrition, qui aggrave elle-même le risque de maladies. Combiné au changement d’occupation des sols, il a augmenté la transmission de maladies vectorielles telles que le virus du chikungunya, la maladie de Lyme, la malaria ou la dengue. Les changements de température, de précipitations et des catastrophes liées à l’eau sont liées à des cas de maladies telles que le choléra.
C’est un point très important du rapport : tout le monde n’est pas égal face aux effets du changement climatique. Et ce pour toutes les conséquences évoquées précédemment. Le concept de vulnérabilité au changement climatique est défini comme un phénomène multi-dimensionnel, dynamique et façonné par des processus politiques, économiques et culturels de marginalisation